Données Astronomiques : NON PRECISE
Apparence Physique : REPTILIEN
Renseignements sur le dossier :
- Témoins : Document SEALS (sur le Web),
- Témoins :
Fiabilité : Bonne
Sources : L’article ci-joint.
Dragon :
Le mythe du dragon
Créature mythique, le dragon est l’émanation de plusieurs espèces animales, du serpent à la salamandre, en passant par le crocodile et le varan. Selon les âges et les cultures, il a été perçu et représenté de diverses façons.
Dans les mythologies, le dragon et le serpent sont une seule et même créature. Il y a 6000 ans, dans l’Egypte ancienne, on racontait l’histoire du serpent Apep, ennemi de Ra, le dieu soleil. Tous les soirs, Apep engloutissait dans sa gueule la barque du Dieu, après sa traversée du ciel.
On retrouve des caractéristiques du dragon chez le crocodile également. Très présent dans le Nil, il était pour les Egyptiens un animal terrifiant. Ceux-ci adoraient le dieu Sebek dans la cité de Crocodilopolis, où des prêtres étaient chargés de cérémonies en son honneur. Il symbolisait la dualité des bienfaits du soleil et la brutalité des forces du mal. A sa mort l’incarnation du crocodile sacré était momifiée et inhumée avec bijoux et objets de valeur. L’effet dissuasif que produisait sur les pilleurs sa présence dans les tombes est peut-être à l’origine du mythe du dragon gardien de trésors.
Dans la Grèce antique aussi le dragon était associé au crocodile, maître de la terre et de l’eau. L’animal était réputé pour son extrême vigilance, que l’on retrouve dans le terme grec drák, qui signifie surveiller. Et comme les dragons, les crocodiles étaient considérés comme immortels du fait de leur durée de vie supérieure à celle de l’homme.
Les dragons des légendes ont pour particularités de veiller sur les trésors, d’être immortels, de ne pas connaître la peur, d’être prudents comme des serpents et vigilants comme des crocodiles. De plus ils ont des qualités proches des reptiles : leurs griffes, leur peau, leurs dents et leurs yeux.
Le dragon se rapproche également d’une espèce de varan, le dragon de Komodo, créature effrayante qui peut atteindre 3 mètres, et qui parfois s’attaque aux hommes. Avec sa salive empoisonnée il lui suffit de mordre sa proie et d’attendre que l’infection la neutralise.
Les peuples antiques de la méditerranée considéraient la salamandre de feu comme la créature du mal. On la disait capable de traverser les flammes sans se brûler. Selon Pline l’Ancien (1er siècle) il était l’animal le plus venimeux du monde, dont la brûlure par le feu était nécessaire à la naissance. Et le feu est bien l’arme principal des dragons, tandis que leur mâchoire est la porte de l’enfer.
Selon les cultures, les croyances autour des dragons sont différentes.
Pour les Chinois le dragon est un être spirituel positif, essence du yang, principe masculin. Il est le plus ancien emblème royal du pays. Il contrôle la terre, le paradis, les eaux, l’air et le temps. Provoquer sa colère serait suicidaire, car sa réponse serait dramatique pour l’homme. Mieux vaut vivre en paix, attirer ses bonnes grâces, pour s’assurer la fertilité. Les célébrations du nouvel an chinois, à la fin de l’hiver, consistent à réveiller doucement le dragon, pour qu’il soit porteur d’une année fertile. D’autre part il est le signe le plus important du calendrier chinois, et l’on prête de grandes qualités aux enfants nés ces années-là. Les vallées et les montagnes de Chine sont considérées comme les creux et les bosses de son échine. Le symbolisme du dragon est présent dans la philosophie feng shui ainsi que dans l’art martial kung-fu. Il est aussi symbole de sagesse, puisqu’il aide l’homme à se saisir des pépites enflammées, ces perles de sagesse tombant du ciel.
En Europe, le dragon est perçu de façon très différente. Chez les Grecs une constellation portait son nom, et les météores étaient assimilés à des dragons volants, porteurs de funestes présages. Les moines médiévaux avaient la connaissance du dragon, ce sont eux qui réalisaient les dessins et les descriptions des bestiaires. Il représentait pour eux l’incarnation du diable, le plus grand des reptiles, qui pouvait se transporter dans l’espace et enflammer tout ce qui l’entourait. Les chrétiens ont diabolisé le dragon, et des héros se sont chargés de les combattre, tel Saint Georges, qui délivra la ville de Silène assiégée par un dragon qui réclamait tous les jours un habitant de la ville en sacrifice. Georges ira le chercher et le combattre dans son repaire, alors que bien des chevaliers avant lui y avaient laissé leur tête au bout d’une pique.
Mais de nos jours, que signifie le dragon ? Pour l’homme, livré à la merci de la nature, il est depuis l’aube des temps le chaos qu’il lui faut affronter, par son esprit et sa pensée, il est le grand défi de l’humanité. Maîtriser le dragon et le soumettre pour transformer les forces destructrices du monde en énergie créatrice. C’est ainsi que nos lointains ancêtres ont connu une victoire sur le dragon en domestiquant le feu.
Aujourd’hui l’homme a en partie assujetti la bête, pourtant son pouvoir semble plus fort que jamais, au vue des gigantesques et incessants brasiers des guerres. Sera t-il vaincu un jour ? Il semble devenir toujours plus fort et plus mauvais, plus amoral, tandis que des hommes se battent toujours pour le combattre.
De nombreuses sociétés primitives considéraient le dragon comme l’univers lui-même. Allons-nous le rencontrer dans l’espace ? L’homme tentera toujours de le dompter, même s’il doit pénétrer dans la plus terrifiante des tanières : l’univers inexploré.